Montre Homme / Mixte
BIANCHI Marseille “JB300” RARE version civile (Vintage 1994)
Dimensions : 42 mm (hors couronne) x 44 mm / Entre-cornes : 20 mm
Mouvement mécanique à remontage automatique : ETA 2824-2
Année 1994
Ces quelques détails qui nous séduisent :
Tout commence en 1992, L’Armée de Terre Française lance un appel d’offre et des modèles sont testés au CEPAT (Centre Ecole de Plongée de l’Armée de Terre) de La Valbonne. Les « prototypes candidats » envoyés par les fabricants furent testés sur le terrain par les plongeurs du CEPAT. Jacques BIANCHI, horloger marseillais, reconnu pour être celui des plongeurs de la COMEX, remporte ces épreuves baptisées “Le jeu du massacre”. M. BIANCHI manufacturera près de 1000 modèles de JB300 pour l’Armée de Terre à partir de 1993. À ce moment là, cette montre fait partie de l’équipement des SAF (Spécialiste d’aide au Franchissement). Certains nageurs de combats de l’Armée de Terre de la DGSE ont également reçu cette montre en dotation.
Il ne s’agit pas d’une JB300 comme les autres. Cette version civile, produite en 1994 à seulement une trentaine d’exemplaires selon M. Bianchi lui-même, échappe aux standards militaires. Elle conserve pourtant toute l’architecture d’une montre de dotation. Elle en partage la robustesse, la lisibilité et le dessin brutalement fonctionnel. Pourtant, aucun logo de l’armée de terre ne figure sur le cadran. Pas de broad arrow, pas de marquage réglementaire. Rien. Juste une montre taillée pour les profondeurs… mais née pour les poignets civils.
Le boîtier asymétrique de 42 mm impressionne par sa présence. Les chanfreins polis contrastent avec les flancs satinés. On remarque les traces d’usage, discrètes mais bien présentes, témoins d’une vie active. La lunette unidirectionnelle noire conserve son insert d’origine, patiné comme il faut. Le cadran, signé “J. Bianchi Marseille”, reste d’une lisibilité redoutable. Index ronds généreusement luminescents, aiguilles larges et date à 3h : tout y est. En plus, une échelle 24h rouge habille subtilement l’intérieur du chemin de fer.
Le fond vissé porte une gravure brute, identifiant clairement cette version non militaire : aucun code OTAN, mais une simple numérotation en deux lignes. À l’intérieur, on retrouve un mouvement automatique suisse fiable : un calibre ETA, choisi pour sa robustesse et sa réparabilité.
Portée sur un bracelet type “tressé marine” noir, cette JB300 civile offre une présence unique. Moins réglementée, plus rare, elle évoque la mer plus que le terrain. Une montre-outil dans son plus pur dénuement. Nos horlogers l’ont entièrement révisée afin de garantir son authenticité et son parfait fonctionnement.
Designed for life under water